Jane Birkin

Jane est née le 14 décembre 1946 à  Londres. 
Chanteuse, Actrice, Réalisatrice.. 

Elle est la fille de la comédienne Judy Campbell et d’un Commandant de la Royal Navy David Birkin, Jane Birkin fait ses premiers pas au théâtre à 17 ans dans une pièce de Graham Greene, puis dans une comédie musicale, Passion flower hotel, dans laquelle elle rencontrera le compositeur John Barry qui deviendra son mari et de cette union naîtra leur fille Kate Barry en 1967.

En 1965, elle sera à l’écran, aux côtés de Charlotte Rampling et de Jacqueline Bisset dans un film-phare du Swinging’ London, le Knack et comment l’avoir, Palme d’Or à Cannes, puis elle apparaitra totalement nue dans le film Blow-up de Michelangelo Antonioni, dans lequel elle fera scandale.

-Arrivée en France en 1968 avec ses paniers en osier, Jane Birkin passera avec succès les castings du film dramatique Slogan de Pierre Grimblat. Elle y a pour partenaire celui avec qui elle formera l’un des couples les plus populaires de la France des années 70, Serge Gainsbourg, il lui permettra de mener parallèlement une carrière de chanteuse. Jane donnera naissance à leur fille Charlotte Gainsbourg en 1971.

En 1973, Serge Gainsbourg lui écrit un album entier, « Di doo dah« , qui reste un des plus grands tubes de Jane Birkin.

Jane Birkin continue sa conquête du cinéma français. Son personnage de jolie fille rigolote lui vaut des rôles comiques et populaires notamment chez Claude Zidi avec « La moutarde me monte au nez » (1974) et « La course à l’échalote » (1975).

En 1975, elle jouera des rôles plus complexes dans Sept morts sur ordonnance et ensuite Je t’aime, moi non plus, l’audacieux premier film de Serge Gainsbourg, qui déconcertera alors les spectateurs.

En 1980, Jane Birkin, alors séparée de l’Homme à tête de chou, elle refera sa vie vivra avec Jacques Doillon, qui la fera tourner dans plusieurs films- La Pirate, œuvre âpre qui remue la Croisette en 1984. Elle tournera avec des cinéastes aussi exigeants que : Jacques Rivette (L’amour par terre, La Belle Noiseuse) puis Agnès Varda (Jane B.) ou encore Bertrand Tavernier (Daddy Nostalgie), ils révèlent une comédienne émouvante et inventive. Dans ces années 80, elle affrontera la scène, à la fois au théâtre et en concert. Entre français et anglais, chansons et films, cinéma populaire et œuvres radicales, Jane Birkin est très présente dans le paysage culturel.

Jane donnera naissance à Lou Doillon en 1982.

1990, elle chantera les « Amours des feintes » sur un nouvel album signé Serge Gainsbourg, tandis que Patrice Chéreau réalise le clip du single « Et quand bien même » mais alors qu’elle se prépare à monter sur les planches du Casino de Paris, Jane Birkin apprendra la mort de Serge Gainsbourg. 

A partir des années 90, elle se fera plus rare sur les écrans, puis Jane passera derrière les caméras avec deux courts métrages et le téléfilm Oh pardon tu dormais ! .. puis elle se sépare de son compagnon Jacques Doillon.

En 1995, Jane revient et enregistre un nouvel album : « Version Jane ».Elle reprendra à sa manière des titres de Serge Gainsbourg créés par d’autres interprètes. « La gadoue »,réorchestrée par les Négresses Vertes, lui vaudra notamment un beau succès.

En 1997, on la verra dans le film Noir comme le souvenir, de Jean Pierre Mocky et une participation dans le film On connait la chanson d’Alain Resnais.

En 1998, l’artiste enregistre pour la première fois un album entier écrit par d’autres que Serge Gainsbourg. Pour ce disque, « A la légère« , elle fait appel à d’anciens complices (Alain Souchon , Laurent Voulzy , Françoise Hardy ou encore Alain Chamfort ) et à une nouvelle vague de chanteurs-auteurs (Zazie, Miossec Mc Solaar ).

Elle renoue dans les années 2000, avec un registre burlesque de ses débuts à travers les comédies Reines d’un jour, Mariées mais pas trop, Thelma, Louise et Chantal puis elle chantera un nouvel opus Arabesque et emmènera les chansons de Gainsbourg à traverser des sons à la fois algériens, andalous, juifs et gitans.

2006, Jane Birkin sort « Fictions » un disque de reprises : « Alice » (Tom Waits), « Harvest Moon » (NeilYoung), « Mother Stands For Comfort » (Kate Bush ), et des originaux : « Waterloo Station » (Rufus Wainwright), « My Secret » (Beth Gibbons), « Où est la ville » (Dominique A) ou « Steal Me A Dream » (Magic Numbers).

Jane réalisera en 2007 Boxes, un long métrage aux accents autobiographiques qui sera présenté au Festival de Cannes, puis en 2009, le cinéaste Jacques Rivette, lui offre un beau rôle de femme mélancolique et mystérieuse dans 36 vues du Pic Saint Loup. 

Elle continue de s’illustrer dans la chanson à la fin des années 2010 dans un Birkin/Gainsbourg : le symphonique, où elle reprend les chansons de son ancien compagnon.

En octobre 2013, le livre « Jane and Serge, A Family Album», sort. Il s’agit de photos prises par AndrewBirkin, le frère de Jane. Le 11 décembre 2013, Kate Barry, la fille aînée de Jane, meurt en tombant par la fenêtre de son appartement. Jane Birkin, effondrée, ne sort pas de chez elle pendant un an. 

En 2016, elle donnera plusieurs concerts, et débutera sa tournée Gainsbourg symphonique dans le monde entier. Malgré son planning chargé, Jane Birkin a épaulé sa fille Charlotte Gainsbourg pour l’écriture de son album «Rest», sorti en novembre 2017. Elle se consacrera aussi à La Maison de Kate, qu’avait fondée Kate Barry pour accueillir des personnes dépendantes aux produits psychoactifs.

2020, Jane sortira son 14ème album studio avec Oh ! Pardon tu dormais…, en collaboration avec Étienne Daho et Jean Louis Pierrot.

En 2022, elle revient sur le devant de la scène, devant la caméra de sa fille Charlotte Gainsbourg, dans le documentaire Jane par Charlotte, qui pose un regard intime et pudique sur l’amour filial.

Jane Birkin s’éteindra à son domicile le dimanche 16 juillet 2023, elle aura marqué des décennies, elle restera dans le fil de nos mémoires et de nos histoires..